LES ARTISTES

dimanche 10 avril 2016

Annick AUDIERNE _

Une vie professionnelle riche, et variée lui fait parcourir le monde et développer son imaginaire La passion du dessin, s’est révélée très tôt et le besoin de fréquenter les ateliers des beaux arts de paris s’impose.
Elle fréquente pendant plusieurs années les ateliers de la ville de paris. le dessin chez Remi Aron, la peinture chez Didier Piketty la gravure chez A. Mada.
Membre de l’A.I.A.P. UNESCO Association Internationale des Arts Plastiques auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science, et la culture, elle partage sa vie entre la région Parisienne et le Gard.

Ma façon de travailler :La réalité m’inspire puis je m’en évade, je m’en échappe (avec beaucoup de plaisir).
J’ai un carnet de croquis qui ne me quitte jamais. Je l’utilise tous les jours, et dessine beaucoup, j’use du crayon…
Les thèmes d’inspiration naissent du quotidien : au spectacle, dans rue, au café, à la gare, au marché, dans le métro, très souvent des lieux « habités ».
Ces croquis rapides de « scènes de vies » emmagasinés, et digérés sont repris à l’atelier, ils me servent de base. Mon imaginaire remet en scène les personnages. L’histoire est souvent, de cette façon, revue et corrigée. Ce qui donne souvent des endroits non identifiables, je réalise en vous l’écrivant que de cette façon je garde pour moi l’origine de l’inspiration. Je ne fige pas le lieu, le temps, pour laisser l’autre entrer en scène et interpréter et voir ce qu’il souhaite.
Pour les natures mortes, je procède de la même façon, la table encombrée d’une cuisine, des fruits, un contre jour, une belle lumière, me parlent bien. Je dessine, note sur le vif, et retravaille ensuite.
La couleur intervient le plus souvent à l’atelier, pour des commodités pratiques.
Je travaille plusieurs scènes à la fois, et joue ainsi avec les temps de séchage de l’eau, et la mise distance du regard et le retour avec un œil neuf. J’ai des cartons pleins d’ébauches. Je jette aussi beaucoup.
J’essaie au final de traduire une impression, un sentiment, et non une reproduction
Un de mes maîtres d’atelier (Rémi Aron) nous disait « peignez du sentiment » comment faire, quel médium, quelle technique utiliser pour traduire du sentiment ?
Pas facile, je cherche toujours.
J’apprends toujours, j’espère encore pendant longtemps, car çà me procure beaucoup de plaisir, ce plaisir de faire que j’aimerais partager avec le « spectateur ».

Pourquoi le dessin ? Depuis bien longtemps le besoin de « crayonner » saisir un essentiel, rapidité ou lenteur du geste sont partie intégrante du caractère du croquis, me procure l’apaisement et paradoxalement le besoin faire et refaire sans cesse.

SITE OFFICIEL Annick AUDIERNNE

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